SCÈNE V
MIA, ANDRÉ.
(André se promène dans les rues de Californie. Il voit une viellevieille femme sans-abri.)
MIA. — Bonjour, n’est-ce pas une si belle journée ?
ANDRÉ. — Vous me parlez ? Hum, je suppose que oui. Allez-vous me demander de l’argent ou quelque chose comme ça ?
MIA. — Ma chérieMon chéri, je n’ai pas besoin de votre argent, je suis parfaitement heureuse comme je suis.
ANDRÉ. — Ha ha, excusez-moi de rire, mais je suis riche, vous voyez. Je vous donnerai de l’argent, alors tu serasvous serez vraiment heureux.
MIA. — C’est très gentil de votre part chériechéri, mais le bonheur n’est pas une question d’argent ! Il s’agit de profiter de la présence de vos proches, de sentir le vent sur votre visage, d’écouter le gazouillis des oiseaux. Et comme j’apprécie déjà toutes ces choses, je suis plus qu’heureux.
(André regarde la femme avec étonnement.)
ANDRÉ. — C-c’estC’est exactement ce que Marianne essayait de me dire ! Je n’arrive pas à y croire, j’ai laissé passer toute ma vie, concentré complètement sur sortir de ma ville, être loin de ma famille et sous les projecteurs. Je pensais que c’était ce qui me rendrait heureux. Mais après même une semainesemaine à peine, j’ai commencé à me sentir vide. Il manquait quelque chose, et vous venez de me dire ce que c’était ! Je n’ai pas besoin d’être riche et célèbre pour être heureux, j’ai juste besoin de profiter de ma vie ! Gentil étrangerGentille étrangère, je ne vous remercierai jamais assez. Je sais ce que je dois faire. Je rentre dans ma ville natale ce soir !
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