Mais la mort de son père en a décidé autrement. « L’annonce de son décès fut une révélation », se souvient Delavar. Au-delà du cheptel à reprendre, c’est tout un héritage culturel qu’il souhaite perpétuer. « Il y a de moins en moins de nomades de notre communauté, je devais agir ». Derrière cette décision se cache la crainte de voir la communauté nomade des Bakhtiari se diluer dans la sédentarité du monde urbain.
Comme tout Bakhtiari, Delavar a adopté son rythme de vie millénaire. Avec sa famille, il s’est installé le mois dernier dans ses quartiers d’hiver, dans le décor rocailleux du Khouzistan, région frontalière avec l’Irak. Il a marché trente jours avec son frère et leurs troupeaux. Les femmes et les enfants ont fait la route avec leur antique pick-up bleu. Deux fois par an, l’ensemble des Bakhtiaris effectuent une grande transhumance entre les régions d’estivage du centre de l’Iran et les régions d’hivernage du sud. Leur calendrier est rythmé par les saisons, à la recherche d’un climat tempéré.
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